Introduction à la Célébration des Enfants
Au cours des années 2000, l’ouvrage « Célébration des Enfants Indigo » a déclenché une réaction surprenante. Jan et Lee Carroll ont été interviewés sur le sujet depuis les studios très contrôlés de la Radio Singapore jusqu’à l’émission radiophonique Dreamland, de style très ouvert et diffusée d’un océan à l’autre, aux Etats-Unis ; l’hôte fut autrefois Art Bell, mais de nos jours, Whitley Streiber occupe cette place. Mais qu’est-ce que l’avenir leur réservait alors ?
Quelques lettres particulièrement agressives les accusaient d’afficher un système de croyances métaphysique teinté de préjugés, et de promouvoir le culte des enfants. Néanmoins, il leur était tout simplement impossible d’exclure Dieu de l’ensemble de la problématique. Ceux qui s’attendaient à une étude empirique utilisant les enfants comme des rats de laboratoire allaient être déçus par leur enquête, car ils examinaient la vie et scrutaient des faits d’importance survenant à l’échelle nationale ou internationale. Leur point de vue spirituel sur la question est toutefois parvenu à s’imposer à d’autres auteurs qui traitaient du même phénomène….
Ils n’adhèrent à aucune Eglise, aucune religion. Ils sondent plutôt les aspects spirituels liés à certains comportements que présentent les Enfants Indigo. Il s’avère que bon nombre de ces enfants font preuve d’un intérêt marqué pour la religion et pour leur spiritualité personnelle. Le choix de leur foi leur appartient, il va sans dire. De ce fait, cette génération souhaite parler de Dieu, il leur revient de vous le faire savoir. Grand nombre de ces jeunes gens voient des anges. Quelques parents estimant qu’une telle faculté pose problème, songent à faire appel aux pourfendeurs de fantômes ou à recourir à l’exorciste du coin, Sans blague ! Qu’ils soient rassurés, leurs rejetons se portent très bien. En fait, à leur avis, ils se portent mieux que très bien.
Le site www.amazon.com et ses comptes-rendus sur le livre traduisent un phénomène cocasse quant à son titre : on lui accorde soit cinq étoiles, soit une seule. Parmi les détracteurs, quelques-uns n’ont pas saisi le sens des propos. Pour certains, le texte s’avérait d’un grand secours alors que pour d’autres, il était sans intérêt. D’autres encore en conclurent que Jan et Lee Carroll avançaient que ces enfants nouveaux sur terre étaient des extraterrestres. Tel n’est pas le cas ; ils ont plutôt le sentiment que le phénomène représente une forme d’évolution de la race humaine. En dépit des critiques mixtes, le livre : Les Enfants Indigo se trouve encore sur la liste des 600 livres les plus vendus d’Amazon sur un total de plus de deux millions de titres.
Voici un autre élément d’importance : Nous ne prétendons pas détenir la propriété des phénomènes indigo nous dit Lee… Nous nous sommes contentés de le représenter, de faire état de ce que nous avions et percevions. Une plus ample information viendra étayer le phénomène à mesure qu’il sera reconnu. Cependant, nous ignorons combien de temps il faudra avant qu’il le soit. Deux autres ouvrages sur le sujet furent publiés en même temps que Les Enfants Indigo. Il s’agit de Children of the New millennium : Children’s Near-Death Experiences and the Evolution of Humankind, par P.M.H Atwater et Old Souls : The Scientific Evidence for Past Lives, par Tom Shroder. Ils portent tous les deux sur les enfants indigo mais ne les désignent tout simplement pas comme tels.
Les auteurs ont-ils eux aussi reçu des missives dogmatiques indignées ? A-t-on jugé que les jeunes auxquels ils faisaient référence étaient d’origine intergalactique ?
Par ailleurs, pour ce qui est des ventes en hypermarché nous sommes toujours en tête du peloton nous rapporte Lee Carroll. A propos, lorsque nous allons acheter des quantités industrielles de serviettes en papier ou des contenants gargantuesques de beure d’arachide qui durent cinq ans, nous ne voyons ni l’un ni l’autre de ces deux bouquins aux côtés des nôtres. Ce que nous apprécions. Le présent ouvrage donc est d’une lecture légère, d’un souffle de renouveau qui conjugue rire, plaisir et peut-être même quelques larmes. Il y est abordé également quelques points comme le cas de ceux qui jugent avoir été des enfants indigo bien que le nombre de leurs années dépasse de beaucoup l’âge normal des indigos dont on parle. Le présent bouquin présente des faits réels, – parfois bouleversants, comme des enfants qui en tuent d’autres… L’appui à apporter à nos adolescents et l’importance du travail à faire sur l’enfant intérieur, par l’adulte. Il faut toutefois vous avertir que la lecture de ces pages est susceptible de se révéler extrêmement divertissante.