La vie est gratitude, donc belle
Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez déjà reçu, et cela vous sera accordé. Oui, Jésus, pourquoi ne le faisons-nous pas si c’est si simple ? D’ailleurs, est-ce véritablement si simple ? Bien Sûr.
Mais il existe également une je ne sais quoi en nous, êtres de peu de foi, qui ne fait pas tout à fait confiance à ce mystère ; nous n’osons pas prendre ; nous ne nous en croyons pas dignes. Et nous nous consolons avec des rêves imaginaires qui nous racontent pourquoi nous ne pouvons absolument jamais obtenir ce que nous demandons. Pourquoi prions-nous pour quelque chose que nous ne pouvons pas prendre en fin de compte ?
Il est donc parfaitement logique que nous nous dépêchions ensuite de nous déshabituer de prier puisqu’il a été prouvé que cela ne servait à rien, n’est-ce pas ? D’ailleurs, peut-être Dieu n’existe-t-il pas ?
Chaque souhait, chaque prière est une pensée de gratitude. Tout ce qui existe a été formé à partir de l’esprit, à partir de la pensée et de la gratitude. Rien ne peut être créé sans avoir été d’abord formé par l’esprit et la pensée. Tout ce que nous demandons dans nos prières, nous devons oser le recevoir. Nous devons aussi nous estimer dignes de ce don. Comment réaliser cette mission difficile ?
Une fois de plus, cela doit commencer par un remerciement.
Pour pouvoir demander quoi que ce soit « avec succès », il est nécessaire de ressentir de la gratitude à l’égard de ce que nous possédons. Le remerciement est prière, est confiance dans le fait qu’en « haut lieu » soit déjà connu ce dont nous avons besoin. Toutefois, cela ne rend pas la prière superflue. Puisque c’est justement dû au fait que notre imagination formule ce que nous souhaitons que nous le créons ; et qu’ensuite, parce que nous lui en sommes reconnaissants, nous pouvons l’accepter.
Songer à tout ce qui a mérité un remerciement au cours de votre vie. Merci aux personnes qui m’aiment ; merci pour mes rires, merci pour mes talents ; merci pour mon chez moi ; merci pour l’amour de mon chat ; merci à tout ce qui est beau dans ma vie.
Est-ce donc si difficile ?
Oui, c’est parfois difficile.
Notamment, lorsque nous sommes en période de crise, lorsque nous ressentons tristesse, douleur et déception, lorsque nous rencontrons des difficultés graves, lorsque personne ne nous aime, lorsque nous nous résignons dans ces différents cas et seulement dans ceux-là. En dehors de cela, tout ce qui se produit a sa propre beauté. Chaque rire a sa propre saison, et chaque pleur aussi. Les larmes de tristesse sont aussi salées que les larmes de joie. Comment se fait-il que rire et pleurer soit si proche et provoque en fait le même son, à bien les écouter ?
Il n’est pas possible d’accepter avec reconnaissance tel don et d’en refuser un autre avec des remerciements. Nous bloquons le côté agréable de notre existence si nous n’acceptons pas ses difficultés. Car nous ne progressons pas sur notre voie par la résignation. Nous restons dans notre souffrance oh combien inutile. Et n’est-il pas curieux que nous ayons tendance à considérer la douleur comme durable et la joie comme éphémère ?
Chaque expérience douloureuse qui nous est infligé a un sens précis. Ultérieurement, lorsque nous comprenons que cela nous a apporté un bienfait ou un mieux dans la vie, nous acceptons avec reconnaissance qui s’est passé. Peut-être pourrions-nous nous habituer à faire davantage confiance et nous dire que ce sens positif existe déjà au moment d’une expérience douloureuse.
EXTRAIT du livre : KARMA LA CHANCE DE LA VIE http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/12/11/karma-la-chance-de-la-vie/
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