L’OIE SAUVAGE
- Editeur : Presses de la Cité
- Date de parution : 1973
- Genre : Grands auteurs
- 220 pages
MOT de l’EDITEUR
Livre condensé
L’histoire de Duc, jars sauvage du Canada, est le roman d’un amour dont la profondeur, la tendresse, la constance feraient honneur aux meilleurs d’entre nous. Duc est l’un de ces fiers oiseaux qui, au rythme des saisons, sillonnent le ciel, en quête de climats accueillants, d’herbages prospères. Pour eux come pour nous, l’alternative est d’une cruelle simplicité ; accepter la sécurité humiliante mais confortable des réserves où l’on pousse le souci de leur protection jusqu’à les amputer des grandes rémiges qui leur permettent de voler loin ; ou affronter, tôt ou tard, le fusil du chasseur et jouer à chaque instant une existence dangereuse mais libre.
Un mot sur l’auteur : Mel Ellis
Mel Ellis est écrivain et éditeur.
Après des études universitaires, il devient journaliste, conçoit et dirige la première rubrique d’informations écologiques d’un grand quotidien.
Il a écrit des romans pour la jeunesse traduits dans de nombreux pays.
Mel Ellis vit dans le Wisconsin avec sa femme et leurs cinq filles
RESUME du livre :
Duc est libre. Il a attendu patiemment le moment de choisir celle qui sera, pour toujours, la compagne de sa vie ; mais les circonstances, souvent, choisissent pour nous ; l’élue habite une grande réserve du Wisconsin, et ses ailes rognées l’empêcheront de suivre Duc dans sa grande migration hivernale vers le sud. Elle l’aime cependant autant qu’il l’aime, et le mot n’est pas trop fort puisque, s’étant promis et donnés l’un à l’autre, ils ne permettront pas à la mort elle-même de dénouer leurs liens.
EXTRAIT DU LIVRE – L’oie sauvage
Il jaillit du ciel tumultueux du Wisconsin, se posa sur l’un des étangs artificiels qu’habitait un troupeau de ses congénères domestiqués et, en attendant la fin de l’orage, prit pour compagne l’une des oies. Puis, le ciel s’étant découvert, la bande d’oies sauvages reprit son vol, et il partit avec elles ; et comme la femelle ne le suivait pas, il revint en trompetant, la pressant de s’enlever sur l’aile du vent et de venir dans le Nord bâtir son nid. La femelle, battant des ailes, court le long de la levée de terre ; mais les longues rémiges, les plumes qui fournissent l’ultime élan indispensable à l’envol, avaient été rognées au niveau de l’aileron droit….
Jusqu’à la tombée de la nuit, et même après, le jars plana à basse altitude au-dessus de l’oie, allant, venant, poussant des cris, lorsque enfin il devin évident que la femelle ne le suivrait pas, il étala les palmes de ses pattes, freina avec ses ailes et effleurant l’eau, vint se poser à côté d’elle…
Prix de vente : 12,00 €uros frais de port compris
S’adresser ici francoise-salaun@live.fr