25 avril 2015 ~ 0 Commentaire

CONNAIS-TOI TOI-MEME POUR CONNAITRE LES AUTRES

EXTRAIT DU LIVRE :

connaissance-de-soi-300x223Nous connaissons tous des personnes qui nous serrent la main avec une cordialité exagérée. La force musculaire et l’énergie qu’elles déploient en serrant nos doigts dans les leurs montrent que pour elles c’est la meilleure manière d’exprimer leur personnalité ; Ces démonstrations un peu excessives annoncent un interlocuteur agressif et dominateur. L’homme à la poignée de main trop forte est aussi dangereux que la personne qui vous serre la main si mollement qu’elle semble vous glisser entre les doigts ….

Même s’il n’est pas affirmé de façon aussi directe, le connais-toi toi-même est présent également dans les philosophies bouddhiste et hindouiste. Dans le bouddhisme, la méthode pour atteindre cette connaissance est la méditation. C’est tout d’abord une posture du corps dont l’élément essentiel est la parfaite verticalité de la colonne vertébrale.

La concentration sur soi est ensuite engagée par l’observation de son propre souffle par la technique de shinè (shi : perfection ; nè : demeurer). On acquiert alors une souplesse de l’esprit, les pensées sont comme une mer de nuages qui passe tranquillement. On est capable de remonter le cours de ces pensées ou des émotions ressenties pour ainsi constater qu’elles n’ont aucune origine stable, solide, aucune permanence. L’objectif est de ne plus figer l’ego, de ne pas s’attacher aux pensées ou aux émotions pour comprendre l’impermanence de toutes les choses, objet ou sujet, qui composent l’Univers.

La connaissance de soi est alors la connaissance de ses propres émotions ou tendances qui figent l’esprit, comme la colère, l’orgueil, l’avidité, l’ignorance ou le désir-attachement, ce que l’on nomme les poisons de l’esprit. Pour atteindre ce calme issue d’une lucidité aveuglante, appelée vacuité, le bouddhisme et l’hindouisme (ou brahmanisme) proposent des modes de vie « ascétiques », c’est-à-dire que pour la connaissance il faut accepter de renoncer à ces poisons du monde.

SE connaître est avant tout un oubli du « je » qui n’est que l’illusion du désir, de la volonté. Le renonçant, le quêteur, se libère du moi et atteint l’absolu, le soi, l’atman. La connaissance est alors un non-dualisme qui doit être engendré en soi : c’est l’unité du couple brahman-atman, de l’existence et de la connaissance qui permet l’expérience libératrice de la béatitude. Le brahman est le principe immanent à toutes choses, la substance, la force d’existence, tandis que l’atman est l’absolu, le transcendant. La béatitude est une tranquillité, un repos quasi primitif, l’ataraxie grecque et se connaître s’est faire coïncider la force de vie qui gît en nous de par notre « création » avec l’absolu présent aussi en nous, le soi, mais placé toujours à distance, séparé.

Je vends ce livre ICI : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/12/02/connais-toi-toi-meme-pour-connaitre-les-autres/

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