GABIN par André Brunelin
- Editeur : Robert Laffont
- Date de parution : 1987
- Genre : Biographie
- 632 pages + photos
MOT de l’EDITEUR
De 1952 à 1976, André Brunelin et Jean Gabin ne se sont pratiquement pas quittés ; entre eux, le métier, la confiance, la fidélité. Pour ce livre, Jean Gabin, si avare de confidences, a évoqué devant son ami, ses parents, son enfance, ses débuts hésitants et cent épisodes de sa carrière, jamais racontés – et, ainsi, tout au long de ce livre, on entend sa voix, sa manière de dire, inimitables. S’entendent aussi, à travers leurs témoignages, toutes les voix de celles et de ceux qui ont tenu une place dans sa vie, et c’est tout le monde du music-hall et du cinéma qui, depuis les années 1920, revit à travers ces pages. Un ouvrage de référence.
Un mot sur l’auteur : André Brunelin
André-Georges Brunelin, né le 30 juin 1926 à Grand Couronne, est un scénariste, critique de cinéma et biographe français. Il est décédé le 24 novembre 2005 à Poissy.
Au début des années 1960, André-Georges Brunelin travaille comme attaché de presse pour le producteur Jacques Bar. Il assure la promotion, entre autres, des films Le cave se rebiffe, Mélodie en sous-sol, Un singe en hiver, Les Félins, L’Insoumis, Le jour et l’heure.
Il aborde ensuite, à la fin des années 1960, l’écriture scénaristique. Il compte à son actif 19 scénarios, aussi bien pour le cinéma que pour la télévision.
Ce grand ami de Jean Gabin est l’un des fondateurs du Musée Jean Gabin à Mériel.
RESUME du livre :
Le livre d’André Brunelin est une quête, admirable de patience et d’amour ; Gabin en aura lu une centaine de pages, assez pour donner son imprimatur. La tendresse ne dispense pas l’auteur de voir ni de dire les faibles de son héros .. Tel quel, le Gabin de Brunelin a une épaisseur humaine qui manque à beaucoup d’acteurs, réduits dans la vie au pastiche de leurs vieux rôles.
EXTRAIT DU LIVRE – Gabin – préface de Dominique Gabin – page 63
Mon père s’était évidemment réconcilié avec le sien plusieurs années avant que je ne vienne au monde, et bien qu’il ait alors fait son trou comme saltimbanque », mon grand-père n’avait pas changé d’avis et considérait toujours que son fils faisait un métier de polichinelle ; On voyait d’ailleurs très peu les grands-parents Moncorgé en dehors du rituel des voeux du 1er janvier. J’aimais beaucoup cette sortie, moi qui quittais rarement Mériel. C’était une fête, et même une épopée. Pensez ! Nous prenions le train pour la gare du Nord, à Paris, puis le métropolitain ou l’omnibus, comme on disait alors….
Prix de vente : 15,00 €uros frais de port compris
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