08 septembre 2014 ~ 0 Commentaire

SEPTEMBRE NOIR – La terreur pour convaincre

  • PHOT_135Editeur :    Presses de la Cité
  • Date de parution :  1975
  • Genre :  FAIT DE SOCIETE
  • 252  pages

MOT de l’EDITEUR 

 Septembre 1970, Jordanie. Les troupes du roi Hussein lance une offensive contre les Fedayin palestiniens. Les camps de réfugiés et les bâtiments qui abritent des organisations palestiniennes sont bombardés. Entre 3500 et 10’000 (selon les sources) Palestiniens sont massacrés. En novembre 1971, le premier ministre Jordanien , Wasfi Tall, est assassiné au Caire par l’organisation terroriste qui se nommera, en mémoire des événements jordaniens, « Septembre Noir ». S’en suivra de nombreux attentats et une traque sans pitié par le Mossad. C’est ce chassé-croisé que nous narre Christopher Dobson. Contrairement à ce que promet le quatrième de couverture, la portée analytique est très réduite. Il s’agit tout bêtement de la chronique des événements jusqu’à la date d’écriture, à savoir courant 1975.

Certains se plaisent à voire en l’islam certaines valeurs négatives qui lui seraient intrinsèques. Christophon Dobson procède de même avec « les Arabes ». Ainsi ils auraient un goût fatal à la violence qui serait inhérent à leur race… Septembre Noir ne serait que le dernier avatar d’une grande tradition de sociétés secrètes, inaugurée par les Assassins, où l’on se sert de la peur et du meurtre à des fins politiques. L’auteur estime que ces terroristes firent preuve, en la circonstance, d’une cruauté qui n’avait pas eu d’équivalent jusqu’alors. Peut-être a-t-il sauté quelques pages d’histoire…

Dobson affirme que Septembre Noir ne fût qu’une parcelle du Fatah. Sa naissance aurait reposé sur un compromis : des actes commis sous l’égide d’une nouvelle organisation qui, tout en demeurant partie intégrante du Fatah, pourrait être désavouée. L’auteur appuie sa thèse sur des déclarations qu’aurait donné, Abou Daoud, premier responsable de l’organisation.

L’auteur revient aussi sur la traque sans pitié lancée par le Mossad au lendemain de la tuerie de Munich où onze athlètes israéliens furent massacrés. Chasse à l’homme qui ne se fit pas sans quelques dérapages. A l’instar de l’assassinat, en Norvège, de Ahmed Bouchiki confondu avec un membre de l’organisation. Dobson note qu’il semble que M. Bouchiki soit moins innocent qu’il n’y paraissait. Cette brillante supposition est appuyée par… une notice nécrologique. 

Un mot sur l’auteur :     Christopher Dobson

christopher_dobson_1213221fChristopher Dobson, qui est mort âgé de 72 ans, touché à la loi, la politique, l’enseignement et la télévision avant de trouver son métier en tant que scénariste sous le nom de Chris Bryant, scénarios co-écrit pour l’homme qui avait pouvoir sur les femmes (1970) et Don ‘ t Look Now (1974), le film Nicolas Roeg avec Julie Christie et Donald Sutherland. Christopher Dobson, qui est décédé le 27 Octobre, a épousé, en 1969, Penelope Riley, un double cousine canadienne de Conrad Black; elle lui survit avec leurs deux fils et une fille.

RESUME du livre  :   

Détournement d’avions, meurtres, massacres, enlèvements… Telles sont les armes de prédilection de « Septembre noir ». Un Palestinien en exil déclare ; « La mort est la prote qui ouvrira un avenir meilleur à notre peuple ». Cette porte s’est d’ores et déjà entrouverte au Caire, à Aden,  Lydda, Rome, Munich, Zagreb, Khartoum, Athènes, Abu-Dhabi, Maalo, Kiryat Shomoneh. Quand cette litanie prendra-t-elle fin……

EXTRAIT DU LIVRE – SEPTEMBRE NOIR – page 195  

L’importance de Rome pour Septembre Noir vient de ce que l’antenne terroriste qui y a été implantée à partir du réseau du Razd est sans doute la mieux enracinée et la plus sûr de toutes celles qui ont été créées en Europe. Les autorités italiennes pensent que la Ville Eternelle est la plaque tournante de l’organisation terroriste pour ses opérations européennes ; ses « agents résidents » vont y recevoir leurs directives, et la stratégie globale de l’organisation y est élaborée dans un certain nombre d’appartements….. Des armes sont en outre entreposées dans les caves de ce qu’un responsable des services de sécurité italiens a décrit comme l’ « ambassade d’un certain pays arabe qui s’est engagé dans une Guerre Sainte » totale contre Israël. Chacun aura compris que cette allusion fait référence à l’ambassade de Libye.

Prix de vente :     10,00  €uros frais de port compris

S’adresser ici francoise-salaun@live.fr

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