LA BIBLE ENTETE de Chouraqui
- Editeur : JC Lattès
- Date de parution : 1992
- Genre : Société – religion
- 300 pages + Photos
MOT de l’EDITEUR
L’oeuvre est composée comme une symphonie. L’auteur débute par le thème le plus général qui se puisse concevoir: la création de l’univers. De là il passe à celle de l’humanité, au récit de sa chute que suit le premier assassinat, le meurtre d’Èbèl (Abel) par son frère Caïn (Caïn). Puis vient le déluge, après lequel l’humanité prend un nouveau départ. Abrahâm (Abraham), descendant de Noah (Noé), est un nouvel Adâm autour de qui s’articule l’histoire d’un peuple. Ainsi la symphonie traite-t-elle de thèmes de plus en plus restreints. Le récit continue en maniant les genres avec maîtrise: les dialogues de IHVH-Adonaï et d’Abrahâm, le pacte et la promesse, la rencontre de Malki-Sèdèq (Melchisédech) à Shalèm (Jérusalem), l’épisode savoureux de l’annonciation d’Is’hac (Isaac), le bannissement d’Ishma‘él (Ismaël), et enfin l’un des sommets de la littérature biblique: le récit du sacrifice offert par Abrahâm (ch. 22).
Un mot sur l’auteur :
Nathan André Chouraqui (né le 11 août 1917 à Aïn Témouchent, Algérie et mort le 9 juillet 2007 à Jérusalem), était un avocat, écrivain, penseur et homme politique franco-israélien, connu pour sa traduction de la Bible, dont la publication, à partir des années 1970, donne un ton différent à sa lecture.
En 1990, il publie une traduction du Coran.
Secrétaire général adjoint de l’Alliance israélite universelle (1947-1953), André Chouraqui en deviendra le délégué permanent, sous la présidence de René Cassin (1947-1982). Il fut également président de l’Alliance française de Jérusalem.
En février 1990, est publié L’Amour fort comme la Mort, autobiographie d’André Chouraqui qui sera ultra-médiatisée et se vendra immédiatement à plus de 100 000 exemplaires. La même année il publie chez le même éditeur sa traduction du Coran(texte et commentaires) et rencontre le Dalaï Lama
Extrait du livre : LA BIBLE ENTETE
23 . Le narrateur ne nous dit pas comment la supercherie a pu passer, pourquoi Rahel s’est tue, comment Ia’acob a pu être aussi grossièrement dupe de la substitution. Il était d’usage que la fiancée ait le visage couvert jusqu’à son introduction dans le lit nuptial. Gageons que Laban avait dû sérieusement menacer Rahel pour obtenir sa complicité et qu’il n’avait pas hésité à faire boire au naïf Ia’acob un de ces vins droguées dont l’Orient a le secret. Il s’agit, une fois de plus, d’une substitution….
Prix de vente : 12,00 €uros frais de port compris
S’adresser ici francoise-salaun@live.fr